Last Exile: Fam, the Silver Wing - Anime (2011)
Last Exile: Fam, the Silver Wing - Anime (2011)

Anime de Kôichi Chigira Science-fiction, aventure et animation 1 saison (terminée) TV Tokyo 25 min 7 octobre 2011

Fam et Giselle sont deux jeunes pirates du ciel volant dans leur vespa. Afin d'aider leur communauté, elles pillent des navires géants, aussi appelés des "baleines".
Soudain, la Fédération Ades déclare la guerre au royaume de Turan.

Alors que la Fédération tente de s'en prendre aux deux princesses du royaume, Milia et Liliana, Fam et Giselle proposent un marché : elles sauveront les princesses en échange de leur navire.

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Serie Last Exile: Fam, the Silver Wing torrent



Ginyoku no Fam marque plus ou moins le retour de Gonzo après de graves problèmes financiers. Une suite à Last Exile, franchement, je n'en voyais pas spécialement l'intérêt, dans la mesure où l'anime se suffisait à lui-même. Lorsque Gonzo a annoncé cette série, j'ai surtout pensé que le studio, pour son retour, essayait de capitaliser sur un de ses anciens succès, sans grande prise de risque ; c'était oublier qu'il s'agissait d'une création originale, tout comme le premier volet, ce qui représente toujours un risque supérieur à une simple adaptation d'un matériel disposant déjà d'une population de fans.

Maintenant que la série vient de s'achever, je me dis que cette suite n'était pas nécessaire pour l'histoire de Last Exile, mais qu'il aurait été dommage de s'en priver. En fait, je trouve cet anime très bien fait dans la mesure où il ne s'agit pas d'une véritable suite : Ginyoku no Fam peut se prendre indépendamment tout en restant parfaitement compréhensible. Certains éléments – notamment quelques personnages communs, ainsi que la technologie – attestent que l'histoire se déroule après celle de Last Exile, mais comme les scénaristes utilisent de nouveaux héros, dans de nouveaux lieux, et avec de nouveaux enjeux, nous repartons totalement à zéro. Le spectateur qui connait la première série repérera certains éléments particuliers – une chanson, des similitudes de nom,... – reconnaitra des protagonistes, mais tout se trouve suffisamment bien agencé pour que le néophyte puisse apprécier tout autant. La construction du scénario et de l'environnement est à la fois intelligente et harmonieuse, et les différents aspects – anciens et nouveaux – s'intègrent parfaitement les uns dans les autres, sans que les auteurs se sentent obligé de recourir à la référence et au clin d'œil à outrance. Rien que pour cela, cet anime est déjà digne d'éloges.

Ginyoku no Fam mélange les genres, en proposant à la fois un contexte guerrier et politique compliqué – il y a d'ailleurs un léger côté La Légende des Héros de la Galaxie dans les affrontements aériens, toutes proportions gardées – une bonne dose d'action, de l'humour qui fait toujours du bien, et surtout – surtout – des scènes de vol de toute beauté. Déjà dans Last Exile, le réalisateur – le même que pour cette suite – avait beaucoup travaillé l'aspect visuel lors des séquences en vanship, mais il semble s'être encore amélioré, avec quelques scènes au rendu magistral. Ce qui, au passage, l'aide bien, c'est que l'animation des méchas repose une nouvelle fois sur les CGI, mais que la technologie a bien évolué en 8 ans ; donc même si Gonzo montre quelques lacunes dans le domaine – et encore, je suis du genre à trouver que cela donne du cachet, comme sur Bokurano – cela devient franchement magnifique, avec des navires recherchés et détaillés.

Sans même parler de son prédécesseur ou de critères techniques, je trouve qu'au fil des épisodes Ginyoku no Fam se révèle comme un anime absolument magique. Nous avons sous les yeux un monde original et élaboré – cela devient rare dans l'animation moderne – de la bonne humeur malgré des moments parfois durs, de bons personnages – parmi les anciens comme les nouveaux – un scénario efficace pour lier le tout, et toutes ces vues somptueuses de la mer de nuages, de ces navires volants qui s'affrontent dans des joutes magistrales, et de ces vanships qui effectuent les pirouettes les plus impressionnantes. Ginyoku no Fam est un titre qui respire l'évasion, qui enflamme l'imagination des spectateurs, et qui nous prouve qu'en 2011, il reste possible de concevoir des animes culottés. J'espère que les ventes suivront au Japon et qu'un éditeur français le proposera au plus vite, car il le mérite amplement comme aucun autre titre diffusé cette année (hormis Chihayafuru).